Dans les geôles de Malmorg

Namiara, en entendant Dreac lui parler, avait repris peu à peu le sens des réalités.
"On doit s'enfuir, murmura-t-elle, doucement. Il va nous tuer..."
Ce "nous", elle savait qu'il était ridicule. C'était pour elle qu'elle avait peur. Elle se moquait parfaitement du sort de cet homme et des deux autres jeunes femmes, non, tout ce qu'elle voulait, c'était survivre encore. Mais elle ne pourrait pas fuir seule ce danger-ci, pas avec ses jambes qui refuseraient encore de la porter. Elle avait donc besoin de l'aide de Dreac. Mais pour cela, il fallait que lui survive aussi.
"Il faut partir ! gronda-t-elle, encore, doucement."
Pourquoi ne s'était-il pas déjà sauvé ? Et pourquoi l'autre n'attaquait-il pas ?

Dreac sentait l'inquiétude gagner Namiara. Il lui répondit ausitot d'un ton qui se voulait rassurant..

"Ne vous inquiètez pas. Vous savez, si on m'a envoyé là, seul qui plus est, c'est qu'il y à une raison. Vous ne pensez pas ?"

Recentrant son attention sur l'être étrange qui se tenait devant lui.

"Décide toi à parler.....à moi que tu ne préfere être décidé à mourir."

Le calme intérieur qui envahis le marginal sembla duré un instant et une éternité aux neuf.
L'écho d'un millier de voix qui se taisent et laissent place au silence ... Un silence qui ne s'étaient pas tuent depuis ... aussi loin que se souvienne 4, qui est en charge de la mémoire.

Après de courtes délibérations, Il fut décidé à 7 voix contre 2 d'agir avec les nouveaux protagonistes, même si de l'avis de 9, qui représente la colère et la combattivité cette décision est irresponsable.

"Nous ne sommes pas hostiles"

Ce fut la seule phrase qui remportant l'approbation de tous. Après la courte hégémonie de 1 000, il allait falloir un moment avant que la personnalité du marginal se stabilise.

"Nous tenons juste à dire, que les conséquence d'un combat nous opposant, serait une mort réciproque de chacun d'entre nous et de chacun d'entre vous."

Namiara fixait l'homme qui venait de parler. Derrière lui, apparaîssaient les cadavres, la chair arrachée, les os tranchés, les corps broyés... "Pas hostiles" ?
Elle ne put réprimer un frissonnement de terreur. "Pas hostiles" ? C'est à ce moment là que lui parvint soudain le sujet de la phrase. "Nous"... ?
"Je... Il est schizophrène... Il faut s'enfuir, murmura-t-elle doucement, effrayée."
Devant ses yeux, le spectacle irréel. Cet homme, debout, tentant de se rendre amical. Debout sur les cadavres des hommes qu'il avait massacrés.

"Vous ne pouvez fuir, jeune femme ... "

"..."

Le marginal entendais le doux grattement de la mort qui se rapprochait petit à petit.
Le tunnel creusé par 1 000 allais servir de point d'entré au ver des sables qui se rassemblais déjà pour la curé.
Second obstacle, les gardes de ce curieux château qui se regroupent à vingt pas derrière le drôle de petit groupe, mais si le pistolié et moitié moins fort qu'il en a l'air, le combat tournera à leur avantage ...
7 : l'un d'entre eu mourra si ils ne reçoivent pas d'aide.
2 : Il n'est pas logique de leur prêter assistance au combat, d'autant que le jeune bretteur a l'allure féminine semble plutôt fort.
3 : de plus, nous réduisons nos chances de survies, ils semble poursuivis, et nous gagnerons des ennemis à les aider.
9 : d'un autre coter, le combat ne semble pas dangereux a l'éxès, et nous allons avoir besoin de magie électricité pour actionné la porte, seul 1 000 la manipule.
5 : humpf .... la solitude me pèse à moi, nous aurons enfin quelque contactes ...
8 : J'approuve l'idée, il sera intéressant de voir se développer une relation avec d'autre êtres.
1 : Donc nous les aiderons ... on verra bien ce qui se passera ...

"vous faites face a trois problèmes : derrière vous se réunis une importante troupe, munie d'armes d'assaut, ensuite le tunnel qui a été creusé par 1 000 se remplis de ver des sables, et contre eux nos chances de victoires sont nulles, dernier obstacle, La porte que vous voyez la est trop solide pour être détruite et celle si ne fonctionne qu'a l'aide de magie électricité."

L'épéiste avais sans doute repéré ses adversaires, son changement d'attitude en disait long sur lui mais le pistolié, si il semblais fort, n'en fixais pas moins toute sont attention sur nous, il devais nous croire en train de lui tendre un piège ... L'usage de ses armes bruyante a du lui détruire une partie de son ouïe ....

6 : Je veux étudier le comportement de l'épéiste homme-fille !
1: très bien, nous les accompagnerons après ....

"Dans l'état des choses, nous ne pouvons faire face au vers des sables, et si 1 000 à put éliminé les garde qui protégeais cet endroit c'est en bénéficiant de l'effet de surprise. Ici nous perdons cet avantage."


"..."


"Si vous le souhaitez ... nous vous aiderons !"

Plissant les yeux comme pour perçevoir quelque chose, Dreac fixait le marginal.

Il se tourna vers Mint et lui demanda :

"Que pensez vous de cette proposition ? Il ne me parait guerre convenable de prendre cet individu avec nous."

Mint sortit de son mutisme.

- Ca ne me plait pas. Mais mon avis importe peu, je ne suis pas quelqu'un de très réfléchi. Je veux juste sortir d'ici rapidement. A toi de prendre la décision, mon beau. C'est toi l'homme, non ?

Mint voulait seulement qu'il se dépêche. Il ne souhaitait pas rester dans cet endroit une minute de plus.

Dreac renvoya un sourire narquois à Mint.

"Trés bien. Je propose de .......le laisser ici, même ci pour cela je dois le cribler de balle.
Cela vous convient il trés chèr(e) ?"

Il reporta son regard sur le marginal et posa une main sur son révolver droit .

"Attendez !" hurla Namiara.
Elle venait de penser que si son porteur mourrait dans les minutes qui suivaient, ses jambes à elle ne parviendraient pas à la mener en dehors de cette forteresse-prison.
"Je... Euh... En fait, je me demandais juste si... Enfin, on peut peut-être... Je veux dire, je crois que lui peut venir. Enfin... Je pense..."
Elle murmura, espérant être assez discrète :
"De toute façon, faut éviter le combat. On peut le tuer... après. Et puis vous allez me protéger, non ?"
Du moins l'espérait-elle...

"Mhhh" Dreac considéra les paroles de Namiara pendant quelques instants.

"Trés bien princesse. Si c'est ce que vous souhaitez."

Il avanca vars le Marginal et s'artetta face à lui.

"Tu viens avec nous. Mais ne sois pas un boulet . Sinon......

Tout le monde est il pret ?"

"Ton assurance te jouera des tours ...."

9 : IL EST AGAÇANT CELUI-LA !!!
7 : certes ...
1 : veillez a maintenir l'équilibre .... 9 tu prend trop d'importance, calme ta fureur ...
5 : la compagnie de ces jeunes gens sera surement agréable ^^
je m'en réjouit par avance ^^
2 : suis-je le seul à ne pas voir d'un bon oeuil cette "alliance" ? Ils vont nous utiliser et nous fausser compagnie ou alors nous sacrifier pour leur survie .... ils sont comme 1000 ....
3 : j'émets quelques réserves mois aussi ... sa m'inquiète cet obstiner aux armes a feux a nos cotés ....
4 : humpf .... on verra bien, la proposition a été accepter, cependant je suggère que nous restions près, très près du pistolier ...


Sortant a gestes lent sa hache runique, le marginal jaugeais ses "alliés" ... Le pistolier avais l'air de savoir se battre, contre lui, le marginal ne pourrait l'emporter .... il utilisait des armes a moyenne grande portée tandis que lui même n'utilisait que le corps a corps ... Ensuite venais cette énigmatique épéiste .... pourquoi le troublait-il autant, il n'avait ni sa masse musculaire si sa prodigieuse allonge .... Il y avais quelque chose de louche avec lui ..... puis venaient les deux pantins .... a peine éveillés .... eux qui avaient causer la chute de 1000 .... A cette penser le marginal ne peut réprimer un sourire ....

"La porte que vous voyez est trop dure pour être percée, les murs autour donnent sur du sable et ne peuvent dont pas être détruits de l'intérieur, un groupe de 30 soldats je dirait se dirigent vers nous .... le trous qu'a fait 1000 pour entrer grouille de vers des sables le chemin n'est plus praticable."

Après cette série de constats le marginal pris une profonde inspiration.

"Je vous laisse choisir le chemin, dites moi seulement qui doit vivre ou mourrir"

Namiara mit un certain temps à comprendre ce que signifiaient ces mots. Elle rassembla son courage, afin de paraître convaincante. Un petit reste de ce qu'elle avait été...
"En fait... Vous pensez qu'on peut pas s'en sortir tous ? Je doute que cela convienne à tout le monde. Et puis, nous..."
Elle désigna l'ancienne prisonnière, sur le dos de l'autre.
"Elle non plus, elle ne doit pas pouvoir marcher... Je ne pense pas que... Enfin... Le plus sûr, ce serait peut-être... Je ne sais pas, mais nous avons plus de chances de survie face aux gardes qui arrivent, non ? Enfin, il me semble..."
Elle jeta un regard à la salle ensanglantée.
"Je suppose que vous pourrez nous protéger tous face à quelques gardes, ce qui semble plus douteux au sujet de ces créatures ignobles dont nous ne connaissons même pas le nombre... Non ?"

"Ne vous offencez pas Namiara mais, je pense qu'il voulais plutot faire allusion aux ennemis à tuer . Enfin, je peux bien évidement me tromper. Tout du moins, je l'espere pour lui."

Il reconcentra son attention sur le marginal.

Après quelques instants de silence, le marginal pris une inspiration.

"Nous pensons que le combats contre les vers est effectivement perdus d'avance, mais les gardes qui s'approchent savent que je suis la, savent de quoi je suis capable et savent que la dernière plate forme d'arme lourde que 1000 utilisât pour détruire les autres sera désactivé a l'instant même ou le combats débutera. De plus ceux-ci seront équipé d'armes plus puissantes, seront plus nombreux et mieux préparé. Il est inévitable que deux d'entres nous soient blessé.
Ce qu'ils ignorent peut-être c'est votre présence, malheureusement deux d'entre vous sont hors de combats."

1 : il faut protéger le jeune bretteur, il sera blessé, au même titre que nous.
2 : le pistolier évitera sans le moindre mal tous dommages.
9 : la plan d'action est simple, la gâchette nous couvre pendant que l'épéiste protège les poids morts. Seulement, elle devra attaquer pendant que l'on détourne leur attention. Ici nous seront sérieusement touché mais pas mortellement.
3 : je m'occupe des manœuvres d'évasion ainsi que des dégâts qui nous seront occasionnés.
9 : bien, après, si l'épéiste est douée, elle devrais suffisamment les déstabiliser pour que nous arrivions au corps à corps.
5 : Il y a plus qu'a espéré qu'il aient opté pour une troupes armé distance.
Si ils y ont adjoints des hommes d'armes, nous auront des difficultés.
7 : De plus il faut faire attention a ce que les centres moteurs ne soient pas touchés. Ils nous laisseraient ici sans hésitations je pense.
8 : 1 000 ne reprendra pas le dessus, nous y veillerons avec 6, mais il faudra que la bataille soit brève.

"Voici ce que nous devrions faire."

Après avoir exposer le plan d'actions, les risques qu'il comporte et les chances de succès, Le marginal attendis le consentement de chacun et les suggestions quand à ses oublis tactiques concernant les aptitudes de ses 'nouveaux amis'.

Namiara hésita.
"Je ne suis pas sûre, mais... Il me semble que les attendre sagement, comme cela, ça ne nous aidera pas. S'ils ne s'attendent à trouver qu'une seule personne, on doit pouvoir les surprendre, non ? Enfin, je crois."
Elle rouvrit la bouche pour ajouter quelque chose, mais se ravisa. Il n'était peut-être pas nécessaire qu'elle précise qu'elle était peut-être dans l'incapacité d'utiliser la magie-électricité dans son état.

"D'après l'état général dans le quel vous vous trouvez toutes deux, nous ne pensons pas que vous étiez ici en tant qu'invitées de marques, donc, soit vous les avez déjà combattus, soit vous étiez ici enfermé dans les oubliettes, dans les deux cas vous tentez de fuir et il y a des chances que vous fûtes repérés. D'autre part, ils auront probablement amalgamé nos action et pensé que nous ne formons qu'un seul groupe."

Cependant qu'ils parlaient, les neuf estimaient le temps avant la bataille et rassemblais leur forces pour le combat.
Comme avant chaque bataille, les battements lents et mesuré du cœur du marginal tenaient le décompte du temps qui s'écoulait et le calme régnais parmi les neuf personnalités qui chacune s'adonnait a son rite. Un se repassait le plan d'action pour être sûr de n'omettre aucun détails, Deux tenait le décompte des secondes, Trois se concentrais sur les fonction vitales, Quatre se remémorais les batailles passées, Cinq évoquait les joies simples de la vie, Six s'occupait de vérifier le sommeil de 1 000, Sept priait les dieux, Huit entonnait une douce mélodie et Neuf se tenait dans le plus grand silence.

2 : Il est temps

"Il est temps, Pistolier, j'espère que vous êtes aussi bon tireur que vous voulez bien nous le faire croire, la seule partie vulnérable sur leurs armures se situe sous la gorge, les fentes sur les casques sont impénétrables au balles."

9 : trop lent on devrais déjà être en position.

"Epéiste, déposez les deux moitiés mortes derrière la colonne vous devriez avoir moins de mal a les protégés."

4 : On est trop près il faut que le pistolier et nous nous reculions !

"Pistolier ! On se recule, je vais faire tombé la statue pour vous offrir un couvert."

Ajoutant le geste a la parole, le marginal abattis sa lourde hache dont les motifs se mirent a briller fugitivement a la base de la statue. Une légère explosion retenti et une partie de ce qui faisait la base de la statue volât en éclats.

1 : On y est, allons-y !

Tandis que les gardes s'apprêtaient à ouvrir le feu sur Mint derrière sa colonne, le marginal poussât un rugissement sonore et se mit à courir a vive allure vers la troupe en arme qui reculait sous les rafales tout en tentant de riposter.
La trajectoire chaotique qu'avais suivis le marginal lui assurât une relative sureté, mais il fût touché à l'estomac, une blessure grave qui nécessiterais des soin et du repos.
Une foie Mint partie à la charge, la partie fût gagné, le marginal tranchait tout ce que sa hache pouvait toucher tandis que les soldats étaient tuer par la pluie de plomb mortelle de Dreac.
La fin du combat fût annoncé lorsque Mint achevât le dernier homme.
Le marginal entrepris alors de s'occuper de ses blessures.

[HRP :Essayes de ne pas prendre le contrôle, de nos personnages s'il te plait :
Bonne remarque >___> Enfin, ça a permis à ce combat de pas durer trois plombes, d'une autre côté, même si... -__-']


Il rengaina ses revolvers et vit que le sang coulait alors abbondament de l'abdomen du marginal .

"Je crois que nous avons un blessé. Quelqu'un a t'il des competences de medecine ? sinon tant pis "

Namiara soupira. Observer le combat l'avait, étrangement, revigorée.
"Si cet homme n'est pas dérangé à l'idée des câbles grouillant dans son corps, je peux tenter quelque chose, mais... Premièrement, il y a quelques désagréments, et, deuxièmement, dix-sept de mes derniers cobayes sont morts en moins d'une semaine, dévorés par les câbles, deux autres n'ont pas survécu plus de deux mois, tandis que les autres sont devenus fous."

Cette technique devait lui permettre de le surveiller, dans une moindre mesure. Au pire, elle pourrait le tuer, ainsi... Peut-être était-ce l'idéal ? Mais elle n'avait jamais tué volontairement dans une situation sans urgence, et ne souhaitait pas commencer.
"Je suppose qu'il vaudrait mieux que vous alliez voir un vrai médecin. C'est à vous de choisir, je ferai ce que vous déciderez. Pensez juste que j'ai tué plus de vingt cobayes en tentant ce genre d'opérations-miracles."

Elle fit une petite pause.
"En outre, étant donné que je n'ai jamais réussi cette opération sur les animaux, elle n'est peut-être tout simplement pas possible. Néanmoins, je n'ai jamais pris la peine de tenter sur des êtres humains, qui résisteraient peut-être mieux à tous ces câbles. Si vous le souhaitez, je peux donc essayer de vous opérer. Malheureusement, il ne me semble pas bienvenu de m'y risquer, dans un tel état de fatigue... et je n'ai pas assez de matériaux ici, je pense."

Elle se tut, laissa errer son regard, comme pour vérifier sa dernière affirmation. Mais ce n'était pas des câbles et ce fouillis d'éléments de magie-électricité qu'elle cherchait ainsi, non... Ce qui attirait irrésistiblement ses yeux, qui semblait aimanter son regard, c'était le sang, et les artères et veines d'où il giclait. C'était la chair, tranchée, et les os rougis de sang, brisés, qu'elle laissait voir.

2 : sa y est, sa commence, ils parlent déjà de nous tuer ....
3 : ils veulent nous aider ....
7 : J'ai beau avoir foie en de nombreuses médecines et magies, je ne me risquerais pas a essayer une opération a si faibles chances de succès.
9 : humpf ! non ne mourrons pas si aisément, au besoin, 1 000 a de nombreuses compétences en médecines, même si faire appelle a lui nous déstabiliserais.
1 : Suffit !! Nous panserons nos blessures comme nous le faisons toujours et éviterons de nous exposer lors des prochains affrontement.
4 : d'autant qu'ils doit y avoir des médikit sur les cadavres.


"Je guérirais, en attendent il ne vaut mieux pas rester ici. Comment se porte l'épéiste homme-fille ?"

Quatre avais beau fouiller dans la mémoire, s'impliquer dans ce groupe était sans doute la pire situation a la quelle il n'eut jamais eu à faire face depuis la partition.
Le combat avait beau avoir tourné en leur faveur, Il était blessé, fatigué et entouré de gens qui ne lui feraient jamais confiance dans un endroit hostile d'où il lui serait dur de s'échapper.
Finissant de penser sa blessure au ventre, le marginal vint se planter devant les autres membres du groupe.

"Je ne connais pas les lieux, il vaudrais mieux que l'un d'entre vous nous guide tous."

Namiara reprit soudain conscience des autres, de ces vivants, aux mots de l'homme.
"Homme-fille ? Vous parlez de Mademoiselle Mint ? Elle connaît les environs, me semble-t-il ? Il devrait donc être possible de sortir d'ici sans trop de difficultés, surtout après ce carnage..."

Ainsi, la brute avait refusé d'être opérée, sans pour autant laisser voir d'empressement à répondre. Namiara éprouvait quelques regrets, son honnêteté lui avait fait perdre un cobaye précieux. Mais il serait toujours temps de lui demander à nouveau, plus tard, après s'être entraînée de nouveau, sur d'autres créatures... De plus, il aurait certainement changé d'avis une fois qu'elle-même aurait eu le temps de récupérer réellement. Ou sa blessure aurait été guérie. En soi, pour elle, cela revenait au même.
"Il faut sortir, maintenant..."

"Ah, il ne m'ont donc pas totalement oublié", songea Mint.

Par contre, il se trompaient sur un point.

"La sortie est ici" déclara-t-il en désignant une grande porte de l'autre côté de la salle. "Par contre, je ne connnais pas les environs."

Explorer l'exterieur, l'inconnu. Ca pouvait être amusant.

"1 000 a creuser pour arriver jusqu'ici, ce qui nous laisse deux choix quand a ce que nous trouverons derrière la porte : Un long défiler entouré de falaises ou bien des escaliers.
Magicienne, Vous pensez pouvoir être capable d'actionner la porte à l'aide de magie électricité ?"

Après avoir prononcé ces mots le Marginal se mit a inspecter la porte ainsi que le matériau dont elle était faite.

"Absorb-rune ! Ma hache n'aura aucun effet dessus, le seul moyen de sortir est de l'actionner."

Namiara regardait fixement la porte...
"Ils ont fait ça ?"
Elle n'avait pas spécialement envie d'ouvrir cette porte. Faible comme elle l'était, il faudrait s'avancer jusqu'à celle-ci, elle serait incapable d'activer les verrous d'une telle distance dans son état.
"Je n'aime pas spécialement l'idée de m'exposer comme ça..."
Elle prit soudain conscience de l'égoïsme de ses paroles.
"Hmm... Je suppose qu'il va falloir. Pourriez-vous me poser à terre, s'il-vous-plait ? Et rester dans les parages, si cela est nécessaire... Je n'ai pas spécialement envie qu'une bande de gardes assoiffés de sang me tombe dessus et m'arrache la tête, si près du but."

Retirant sa main du métal palpitant, le marginal réfléchis un instant aux évènements qui l'avais conduit ici. La mort de son ami, qui avait provoqué l'apparition de 1 000, sa rencontre avec le groupe de personnes...
Interrompant le fils des pensés générales, Neuf pris brusquement la parole.

9 : Il faudrait empêcher la presque morte de faire une idiotie, il y a un petit essaim de reconnaissance de vers des sables qui trainent près de la porte.

1 : éliminons la menace !
3 : sa ne vous ressemble pas a tous les deux ces inquiétudes ....

Saisissant sa hache, le marginal trancha un morceau de la colonne qu'il lança tel un disque d'une taille absurde sur le petit tas grouillant qui émit un bruit écœurant de cervelle écrasé.

Ceci fait, il se posta devant le trous béant dans le mur, du sang ruisselant de sa blessure au ventre.

"il faudrait vous dépêcher Miss, La curé vas commencer !"

Namiara observait d'un regard vide les restes des créatures.
"Tiens, je ne les avais pas vues..."
Ces choses autrefois vivantes, cette bouillie étrange où elle pouvait encore deviner tout ce qui compose un organisme... Ce qui était quelques minutes auparavant un véritable danger, ne représentait plus pour Namiara qu'un motif d'admiration sans bornes, une fois tué.
Mais ce n'était pas humain. Ce n'était pas son rêve, bien que cela s'en rapproche grandement. Elle sembla sortir de sa rêverie.
"Donc, cette porte... Je dois juste agir comme s'il s'agissait de charger un câble à partir de magie-électricité ?"
S'il fallait faire plus, aller jusqu'à créer, elle en serait certainement incapable.